Chers membres de la Communauté,
Chers Elèves, chers Parents, chers Collègues,
Quelle joie de vous retrouver pour ma deuxième rentrée en responsabilité, au service de toute la belle Communauté éducative de Paul Claudel-d’Hulst !
En ces temps incertains, je voudrais placer cette année sous les signes de la Paix et de la Joie : paix quotidienne dans nos relations humaines, et joie de pouvoir être ensemble et de nous retrouver, cette année enfin, démasqués !
Inspirons-nous des mots de Nelson Mandela : « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde. » Je suis personnellement convaincue de l’acuité de cette affirmation.
Quelle chance nos élèves ont-ils de recevoir une éducation intégrale, tant spirituelle, qu’intellectuelle et humaine !
« Les choses nous semblent toujours impossibles, jusqu’à ce qu’on les fasse », ajoute aussi ce grand homme de paix.
C’est le message que j’ai lancé à tous pour cette rentrée !
Osons ! Osez, agir ! Tout est possible !
Jean Paul II ne disait pas autre chose : « N’ayons pas peur ! »
J’aimerais que tous les élèves qui nous sont confiés deviennent acteurs de leur vie ; qu’ils donnent leur maximum ; qu’ils travaillent avec ardeur, enthousiasme et curiosité ; qu’ils suivent les conseils de leurs professeurs ; qu’ils respectent leur corps ; qu’ils soient éveillés à la spiritualité ; qu’ils croquent la vie à pleines dents et qu’ils quittent leurs écrans. Alors, ils pourront voir la beauté du monde !
Telle est notre ambition pour eux car ils le méritent.
C’est à nous, éducateurs, de leur montrer cette voie et de les convaincre de l’arpenter ! Nos jeunes sont aussi ce que l’on en fait.
Alors, pour réussir au mieux notre mission, mettons-nous humblement sous le regard du Christ. Demandons au Saint-Esprit de nous éclairer. Confions, avec l’émouvante prière de Paul Claudel, notre Communauté éducative à notre Sainte Mère à tous, avec confiance et espérance.
« La Vierge à midi »
« Parce que Vous êtes Marie, Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée ! »
« Il est midi. Je vois l’église ouverte, il faut entrer. Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier. Je n’ai rien à offrir et rien à demander. Je viens, seulement, Mère, pour Vous regarder ; Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela que je suis Votre fils et que Vous êtes là. Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête. Etre à Vous, Marie, en ce lieu où Vous êtes. Ne rien dire, regarder Votre visage, laisser le cœur chanter dans son propre langage. Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu’on a le cœur trop plein, comme le merle qui suit son idée en ces espèces de couplets soudains. Parce que Vous êtes belle, parce que Vous êtes immaculée, la femme dans la Grâce enfin restituée, la Créature dans son bonheur premier et dans son épanouissement final, telle qu’elle est sortie de Dieu au matin de Sa splendeur originale, intacte ineffablement. Parce que Vous êtes la Mère de Jésus-Christ, qui est La vérité entre Vos bras, et La seule espérance et Le seul fruit. Parce que Vous êtes la femme, l’Eden de l’ancienne tendresse oubliée, dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir les larmes accumulées. Parce qu’il est midi, parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui, parce que Vous êtes là pour toujours, simplement parce que Vous êtes Marie, simplement parce que Vous existez, Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée ! Ainsi soit-il. »
Paul Claudel
Vous assurant de ma vigilance éducative et de mon entier dévouement, je vous souhaite à tous une excellente rentrée !
Laurence de Nanteuil
Chef d’établissement