La quatrième édition de cet échange a été à nouveau une belle réussite.
Accompagnés de trois professeures, Madame Monet, Madame Masson et Madame Dalmont, des élèves germanistes de troisième de Paul Claudel – d’Hulst ont retrouvé pendant une semaine, du 27 mars au 3 avril 2019, leurs correspondants berlinois. Ils avaient déjà noué un beau contact avec les Allemands lors de leur venue en février. Ces liens se sont poursuivis grâce des échanges très réguliers par les réseaux sociaux et véritablement renforcés lors de notre venue en Allemagne. Il est important également de souligner que, si les années précédentes nous avions constaté que les élèves avaient recours parfois à l’anglais pour communiquer, nous les avons fortement encouragés à dépasser la peur de l’erreur. Les langues d’échange et de communication ont toujours été cette année l’allemand et le français. Tous nos élèves de 3ème nous ont confirmé avoir progressé en allemand.
L’autre point fort de cet échange est l’aspect historique et artistique du séjour. Les visites à Berlin avaient pour axe leur programme d’Histoire de 3ème. Nous nous sommes attachés à organiser nos visites autour de la problématique suivante : « Dans quelle mesure peut-on affirmer que Berlin est un symbole de la Guerre Froide ? » Mais nous avons également cherché à sensibiliser les élèves autour de la question de la Mémoire en Histoire, du travail de l’historien mais aussi de chaque citoyen face à notre passé européen.
Enfin, ce qui a fait l’unanimité auprès des élèves du collège, a été de découvrir le Street art de Berlin. Nous avons mis l’étude en parallèle de visites dans des musées de peintures classiques. Les élèves ont découvert les œuvres de street-artistes dans les rues de la capitale allemande mais aussi dans un musée récemment ouvert et dédié à cet art.
Les élèves ont pendant leur séjour réalisé des « carnets de bords » qu’ils ont ensuite présentés avec beaucoup d’enthousiasme à leurs camarades de 3ème restés à Paris.
Nombreux sont ceux qui souhaitent repartir à Berlin et nous nous en réjouissons.
Astrid Monet, Professeur d’Allemand et d’Histoire-géographie