Animal raconte le voyage de deux adolescents de 16 ans, Bella et Vipulan, qui appartiennent à une génération persuadée que leur avenir est menacé à cause du changement climatique. En effet, d’ici une cinquantaine d’années, leur monde – le nôtre – pourrait devenir inhabitable. Hélas ils ont beau donner l’alerte, rien ne change vraiment. Alors ils décident de remonter à la source du problème : notre relation au monde vivant.
Tout au long d’un extraordinaire voyage à travers le monde, ils vont comprendre que les hommes sont profondément liés à toutes les autres espèces, et qu’en les sauvant, ils se sauveront également. L’être humain a longtemps cru qu’il pouvait se séparer de la nature, mais il est la nature ; il est, lui aussi, un animal.
Ce documentaire recherche des solutions pour éviter l’extinction de masse des espèces sauvages, ce qui a fait naître bien des interrogations et provoqué de nombreuses réactions au sein de notre classe.
Le film met en évidence la collision entre deux mondes, celui de l’écologie et celui de l’économie, mêlant ainsi des images violentes et émouvantes. De nombreuses scènes montrent également les liens étroits qu’entretiennent l’écologie et la politique. Le film explique ainsi qu’on ne peut rien changer sans réelle volonté politique, et qu’il est donc nécessaire de se battre contre les politiques pour obtenir des changements, surtout quand l’intérêt global de la planète se heurte aux intérêts de certains pays.
On a aussi compris que la courbe de la croissance du bonheur était liée à celle de la croissance économique, durant une large partie du XXe siècle. Le film souligne que maintenant, ces deux courbes ne sont plus corrélées : le profit à outrance n’apporte pas nécessairement le bonheur aux populations.
Ce long métrage s’adresse à la jeune génération. Il invite à agir pour défendre la cause écologique en transmettant un message positif sur notre relation au monde du vivant. L’homme est présenté comme une composante de la nature, une minuscule partie du monde entouré d’une immensité, dans lequel il a un rôle important à jouer, notamment celui de protéger la nature, sa maison. Ce film montre qu’il faut changer de paradigme : l’économie, le bonheur, l’écologie, ne sont plus trois domaines mitoyens ; l’économie devrait être une petite composante pour arriver au bonheur, lequel ne peut se concrétiser que dans une nature saine : le développement durable n’est plus une composante de ce qui meut le monde, elle en devient le rouage essentiel. Elle englobe tous les autres domaines, soulignant ainsi la modestie de l’homme, si petit par rapport à l’immensité du monde.
Pour les 1re6, Alice C.