Jeudi 10 février, au Théâtre de La Ville (Espace Cardin) nous avons eu la chance d’assister à la représentation théâtrale de Candide de Voltaire, l’une des œuvres les plus célèbres du philosophe des Lumières.
Si nous nous attendions à voir une pièce classique, nous étions loin de nous douter de la modernité de cette adaptation : un orchestre jouait sur scène de la batterie, du piano et de l’amplificateur de son, pour souligner chaque parole, chaque geste, ce qui rendait la pièce captivante et en rythmait les péripéties. Les acteurs racontaient la succession d’histoires drôles, dérisoires ou pathétiques en amplifiant la dérision et le second degré, principes de l’ironie.
Le texte original de Candide était préservé, certes un peu coupé, mais authentiquement récité par les personnages dont chacun prenait en charge une partie, quitte à parler de soi à la troisième personne, ce qui conservait l’intégrité du conte.
Les jeux de lumière et le rideau où étaient projetées les photos et les vidéos créaient un effet de surprise pour le spectateur, comme pour l’arrivée du derviche qui suggère à Pangloss de se taire, ou les questions au paysan près de Constantinople, lequel avait compris que le travail éloignait « de nous trois grands mots : l’ennui, le vice et le besoin. ».
Quant au jardin à cultiver, c’est autour d’un arbre dont ils firent renaître les branches que les personnages se retrouvèrent pour la conclusion du conte.
Pour les élèves de 2e4, Louise M.
