Relative Calm est un ballet créé par Robert Wilson et Lucinda Childs. Le spectacle qu’ils nous ont proposé ce vendredi 1er décembre était une « réactivation du souvenir » d’une pièce antérieure, dont les répétitions furent identiques mais les jeux sonore et visuel différent.
C’est un ballet en trois actes, sur des musiques de Jon Gibson, d’Igor Stravinsky et de John Adams.
Les répétitions des gestes donnaient une impression d’arrêt dans le temps. Luncinda Childs parle de « city person » dans son discours, de gens de la ville ; or les gens de la ville sont souvent représentés comme très pressés, ce qui crée une opposition avec les mouvements répétés mais un rapprochement lorsque le temps s’accélère. Quand le cercle du temps orange tourne et recommence, chaque fois s’accélérant un peu plus, on peut penser que c’est le temps qui avance, mais d’un coup il s’arrête, et les lignes oranges partent dans tous les sens.
L’impression qu’a donnée cette action est que le temps est arrêté et que le spectacle contourne le temps. C’est peut-être un souvenir du temps du confinement qui a inspiré Lucinda Childs.
C’était à La Grande Halle de La Villette avec les 2des2.