La pièce de Shakespeare commence par la thématique classique de la relation familiale opposant les enfants soumis à leurs parents ; mais quand on commence à s’aventurer en forêt et que la nuit tombe, qui sait ce qui peut se produire ? Et si Titania et Oberon, souverains des fées, se disputent, que pourrait-il advenir ? Et si Puck, le facétieux elfe, se méprenait sur les victimes à ensorceler, qu’adviendrait-il de ses pauvres victimes ? Et si une troupe de joyeux compères s’avisaient de mettre en scène une bluette mythologique qui rappellerait les Amoureux de Vérone, et montait que tout n’est qu’illusion, où trouverait-on la vérité ? Telles sont les questions que le dramaturge anglais nous pose dans cette pièce, nouvellement traduite en vers libres et rimes par François Regnault, et mise en scène par le directeur du Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt, E. Demarcy-Mota : la magie et la féerie sont à l’œuvre dans cette belle mise en scène, tantôt inquiétante, tantôt merveilleuse et magique, où costumes et lumières servent superbement le texte, orientent et désorientent le spectateur, le perdent pour le faire rêver. C’était Le Songe d’une Nuit d’été de William Shakespeare au Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt, jeudi 18 janvier, avec la classe de 1re1. Merci à Romane pour cet aperçu !