« Le Rossignol persan »

4 février 2025

Spectacle donné par Shahram Nazeri au théâtre de la Ville – Sarah Bernardht, « Le Rossignol persan », le lundi 3 février.
Nos élèves de 1re4 en parlent :

« La représentation aujourd’hui faite par Sharam Nazeri éteint une expérience incroyable et unique.
En effet, on a pu entendre ce dernier jouer des instruments de musique orientale, plus précisément persane. Cela m ‘ a donc permis de découvrir les instruments de ce monde oriental que je ne connais que trop mal. J’ai donc pu découvrir des sonorités que je n’avais jamais entendues et dont je n’avais même jamais imaginé l’existence, en particulier dans la première représentation où Sharam Nazeri était tout seul. Ensuite quatre autres musiciens se sont ajoutés, jouant tous des instruments à cordes (oud ou barbat, dôtar, qanûn, setâr, ou du tambourin…) ; et il chante aussi, ce que ne faisaient que rarement les autres, comme un chœur.
Parfois, la représentation pouvait installer une sensation de confus en moi puisqu’il s’arrête et s’adresse à l’audience en perse, langue que je ne maîtrise pas, me rendant donc confus.
En conclusion, cette représentation m’a fait découvrir par la musique un nouveau monde que je ne connaissais pas. »
Orson G.-D.

« Le spectacle de Shahram Nazeri est une représentation de chant et de musique d’Iran. Ce « rossignol persan à la voix mystique » puise ses racines dans la culture kurde, imprégnée de ferveur, de mystère, de la pensée de Rûmî, et de résilience. Son style unique le distingue des autres chanteurs : une voix puissante et des chants enracinés dans l’histoire.
Personnellement, la force de la voix de Shaharm Nazeri m’a beaucoup touché. Je me suis senti transporté dans son univers, comme un voyage au cœur de l’Orient. Son chant m’a apaisée, relaxée, et emplie de paix et de sérénité. De plus, le fait que ce ne soit pas un style très commun et que la plupart des adolescents de notre âge et de notre société écoutent, permet une ouverture à la culture et une ouverture d’esprit. »
Clara B.

« Ce qui m’a marqué, c’est la voix du chanteur, très puissante et pleine d’émotion. Elle semblait raconter une histoire profonde, presque mystique, et chaque parole semblait résonner dans toute la salle. Ce qui m’a aussi étonné, c’est de voir des instruments avec des formes assez bizarres, différentes de ceux que je connais. Certains semblaient tout en longueur, d’autres plus larges. C’était étrange au début, mais après, ça ajoutait vraiment quelque chose à l’atmosphère de la pièce, comme si chaque instrument avait son propre caractère. La musique m’a captivé, rendant l’émotion encore plus fort.
Pour finir, le fait qu’ils parlaient dans leur langue maternelle a ajouté encore plus au côté persan et à la culture, me permettant ainsi de ressentir la richesse de leurs traditions. C’était comme une invitation à découvrir un autre monde. »
Luca G.-B.