Agamemnon, triste rejeton des Atrides, famille grecque éminemment maudite et tragique, fut assassiné par l’amant de sa femme Clytemnestre, Egisthe, pour avoir immolé sa toute jeune fille Iphigénie, en Aulide, afin que les Grecs pussent naviguer à Troie pour y mener leur guerre destructrice.
Egisthe et Clytemnestre furent assassinés à leur tour par les enfants qu’elle eut d’Agamemnon, Electre et Oreste, lequel souffrit les affres du remords. Déchiré par les Erynies et poursuivi par ces déesses de la vengeance, Oreste s’enfuit et aborde aux rives de Tauride (actuelle Crimée), où Thoas fait régner la terreur pour tout nouvel arrivant ; sa grande prêtresse, une certaine jeune fille grecque qu’Artémis subtilisa au moment où elle allait être immolée, doit accomplir le sacrifice rituel. Frère et sœur se reconnaîtront-ils ?
C’était Iphigénie en Tauride, de Gluck, à l’Opéra comique, le jeudi 6 novembre, pour les 2e2, et c’était assez sublime !


